Détresse impuissante

Je me sens mal, depuis ce matin, depuis que je me suis réveillée, en sursaut a 2h21 du matin, que j'ai regardé mon téléphone tristement sans logo annonçant un appel en absence, sans logo annonçant l'arrivée d'un message. Sans rien.

Je me suis tellement habituée à lui parler tout les soirs, à parvenir quelques secondes rien qu'en entendant sa voix, à oublier la distance, les problèmes... a oublier qu'il ne nous reste qu'a attendre. Plus on en a, plus on en demande, et lorsqu'on nous retire ce moment de bonheur, on se sent tristement seuls.

J'ai attendu toute la journée un message de toi, en vain. La sonnerie reste dans le vide, sans aucune réaction de ta part, ..., et la troublante impression d'être un peu plus loin encore de toi. A des années lumières... de tes pensées, de tes désirs, de tes occupations.

J'ai mal, oui, ce sont les termes appropriés, mal du manque de toi. J'ai envie de pleurer, et de trouver ton épaule pour soutenir mon visage. J'ai besoin de toi... mais tu es occupé. Loin de moi l'idée de t'en vouloir, juste besoin de t'entendre ...

...

Et puis aujourd'hui, après être parvenue de m'extirper de mes pensées. Le travail, encore le travail, apprendre de nouvelles choses, être formé sur une machine beaucoup plus complexe que la précédente, pour rien. Pour s'entendre dire quelques heures après qu'on fini vendredi a midi.

"L'activité baisse, on a pas de problème avec vous, mais on est obligé, on vous rappelle dès qu'il y a quelque chose pour vous..." Sentir à nouveau les larmes monter, commencer à voir trouble, les mains moites... et rester humble, refuser de craquer devant tant de monde.

... et puis craquer quelques instants plus tard, en silence, en cachette... enfermée dans ma bulle, ma carapace.

Je crois qu'il est vraiment temps que la journée se termine... en esperant. Peut être en vain.